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Voyage en Afrique du Sud, renseignements pratiques Dans cette page, quelques renseignements pratiques pour bien organiser son voyage en Afrique du Sud. Pour les infos comme le change et les formalités, voir la page "Infos pays".
Comment aller en Afrique du Sud: Une cinquantaine de compagnies aériennes desservent l'Afrique du Sud, soit une nette augmentation par rapport à l'époque de l'apartheid. Johannesburg demeure le principal aéroport international du pays mais le nombre de vols vers le Cap et Durban ne cesse d'augmenter. Les tarifs basse saison depuis l'Europe s'appliquent d'avril à mai. La haute saison dure de juillet à septembre.
La durée d'un vol direct est d'environ 11h00.
Exemple de vols et compagnies desservant Johannesburg depuis Paris (horaires d'Octobre 2006):
Air France (vol direct): Aller: Paris 23h15 / Johannesburg 9h40 - Retour: Johannesburg 20h45 / Paris 6h15 -
South African Airways (vol direct): Aller: Paris 19h15 / Johannesburg 6h35 - Retour: Johannesburg 20h40 / Paris 7h00 -
British Airways (avec correspondance à Londres): Aller: Paris 17h20 / Londres 17h35 - 19h05 / Johannesburg 6h55 - Retour: Johannesburg 20h15 / Londres 5h15 - 7h20 / Paris 9h49 -
Lufthansa (avec correspondance à Francfort): Aller: Paris 20h10 / Francfort 21h30 - 22h40 / Johannesburg 8h50 - Retour: Johannesburg 20h20 / Francfort 6h15 - 7h40 / Paris 8h50 -
Swiss (avec correspondance à Zurich): Aller: Paris 17h55 / Zurich 21h15 - 22h35 / Johannesburg 8h55 - Retour: Johannesburg 20h25 / Zurich 6h10 - 7h30 / Paris 9h00 -
KLM (avec correspondance à Amsterdam): Aller: Paris 8h00 / Amsterdam 9h20 - 10h30 / Johannesburg 21h00 - Vol de jour Retour: Johannesburg 23h55 / Amsterdam 10h00 - 11h05 / Paris 12h20
Et aussi Iberia, Olympic Airways, Virgin Atlantic....
Prix entre 600 et 800 € TTC en s'y prenant à l'avance. Le vol direct d'Air France est peu accessible, mais celui de South African Airways est bon marché. Les vols avec correspondance qui ont de bons horaires sont aussi très intéressants. Eviter les vols via les pays du Golfe qui sont en général longs et peu pratiques, malgré les prix alléchants et leurs très bons avions...
Quand partir: Les Sud-Africains prennent généralement leurs congés annuels en été, de mi-décembre à fin janvier. A cette période, les lieux de villégiature sont pris d'assaut et les prix augmentent. Par ailleurs, dans de nombreuses régions et particulièrement dans le bas Veld, les températures estivales sont parfois difficilement supportables. Le printemps constitue la meilleure saison pour admirer les fleurs sauvages dans la région du Cap. Les hivers restent doux, sauf en altitude. Comment circuler sur place:
L’Afrique du Sud bénéficie d’une très bonne infrastructure
routière, ce qui simplifie la visite des lieux même les plus reculés. Location : de 15 à 60 € par jour, tout dépendant du type de voiture que vous désirez louer. Compter environ 25 € par jour pour une voiture de type Polo. Certaines agences offrent l’usage d’un téléphone portable.
Ricky taxi
Backpacker’s Lodge Hôtel Nourriture et boissons: Cela fait 350 ans que des ethnies diverses coexistent en Afrique du Sud. Alors, bien sûr, malgré les différends, il y a eu échange de recettes ! Tout comme les Indiens et les Malais, les Xhosas ou les Hollandais, les Anglais, éternellement attachés à leur couronne, ont fait perdurer leur tradition culinaire - même sans jamais avoir mis les pieds dans leur pays d’origine ! Heureusement qu’ils en ont gardé le meilleur (scones, pickles...) ! Au sein de ce savant mélange, voici quelques plats vraiment typiques : le mieliepap (purée de maïs servie avec du goulasch), le bobotie (curry malais) ou encore le biltong (viande séchée) - sans compter les nombreux petits gâteaux secs, à mouiller dans son thé Rooibos. Et puis, le climat se prêtant particulièrement bien aux dégustations en plein air, une véritable tradition a vu le jour : le fameux braaie, le barbecue à la mode sud-africaine. Aujourd’hui, on trouve de tout en ville pour satisfaire le palais des gourmets. Chinois, japonais, portugais, italien, français, afrikaans, thaï, etc. Sans oublier les spécialités bien africaines, telles que l’autruche ou le crocodile. Et finalement, ce que ces mélanges ont engendré, c’est une passion assez prononcée pour la cuisine dite de fusion ou world food (comme on la nomme par chez nous). Boissons Pas mal de spécialités... alcoolisées !
Comment s'habiller en Afrique du Sud: Tout dépend de la période du voyage. Ne pas oublier que le pays se trouve dans l'hémisphère sud et que l'été pour nous correspond à l'hiver austral.
Le taux de criminalité en Afrique du Sud est très élevé. Il
convient cependant de savoir que sur des dizaines de milliers de visiteurs
français chaque année, seulement 1/1 000 se voit affecté par ce problème. Les
lignes qui suivent sont surtout valables dans quelques endroits comme
les grandes villes, les townships, les endroits très
pauvres.... Aucuns risques en montagne ou dans les
réserves. profitez des coffres que les hôtels mettent parfois à disposition pour déposer papiers et billets. Sinon, une pochette dissimulée sous les vêtements est une bonne idée. Photocopiez votre passeport et changez une partie de vos économies en chèques de voyage : ils vous seront remboursés en cas de vol ou de perte. En balade, il est préférable de ne prendre qu’une somme modique en petites coupures (ce qui évite d’exhiber de gros billets). Carte de crédit : si votre carte reste bloquée, ne tapez pas votre code et ne laissez surtout personne vous aider. Évitez de retirer de l’argent la nuit et tentez de le faire en compagnie de quelqu’un de confiance qui pourra contacter un employé de banque pendant que vous restez près du distributeur. Attention aux paiements dans les magasins. Comme dans tous pays il faut surveiller sa carte de crédit au moment du paiement, se méfier lorsqu'on vous demande taper plusieurs fois votre code suite à un échec, etc... (un membre de mon groupe à été débité 5 fois de trop alors qu'il était déjà rentré, sans trop savoir quand l'escroquerie a été réalisée). Attention en particulier aux boutiques à touristes à l'aéroport... Objets de valeur : gardez à l’esprit que les vols sont pour la plupart commis par nécessité. Ne tentez pas les éventuels intéressés en exhibant bijoux, appareils photos ou caméras. Pour ces derniers, mettez-les plutôt dans un sac à dos sans prétention que dans une sacoche spécialement conçue à cet effet. En voiture : en ville, fermez les portes à clef de l’intérieur et remontez les fenêtres. Évitez de rouler dans Johannesburg la nuit (risques de braquages à main armée). Renseignez-vous auprès de vos hôtes sur les routes et les quartiers à risque. Ne laissez rien dans la voiture, ni dans le coffre, ni dans la boîte à gants. Laissez cette dernière ouverte pour que son contenu soit visible de l’extérieur. Cela vous évitera de retrouver vos vitres cassées. Contractez absolument une assurance en cas de vol ou accident de voiture avant de partir. Auto-stop : plutôt que de faire de l’auto-stop, il est préférable d’afficher des demandes de co-voiturage dans les auberges de jeunesse, les universités et les agences de voyages. De même, si vous louez une voiture, sachez que prendre un auto-stoppeur, c’est prendre un gros risque, surtout aux abords des grandes villes. Braquages : en règle générale, pas de balades en solo la nuit. Les parcs, les gares, les plages et les endroits déserts sont à fuir absolument dès qu’il fait sombre. À Johannesburg, on se doit d’être encore plus prudent que dans les autres villes, surtout dans le centre. Prenez le taxi pour vous déplacer dans vos virées nocturnes. Devant une arme, ne jouez pas aux héros : n’offrez aucune résistance et videz vos poches. Viols : en Afrique du Sud, triste record : une fille sur quatre sera violée avant d’atteindre ses 16 ans. 24 892 viols ont été enregistrés en 2001. Pour une femme, ne jamais se promener seule la nuit. Fiez-vous à votre intuition : rejetez votre interlocuteur si vous ne vous sentez pas en sécurité avec lui, même si cela vous semble impoli ou injustifié. Ne suivez jamais un inconnu. Restez dans les endroits publics et familiers. Où que vous soyez, évaluez calmement vos possibilités de fuite ou de secours. Enfants de la rue : n’oubliez pas que ce sont des enfants, mais sachez que la vie qu’ils mènent est extrêmement dure et qu’ils le sont eux-mêmes devenus. Certains sniffent de la colle, fument du crack ou prennent des cachets. Ne vous laissez jamais encercler. Plutôt que de leur donner de l’argent, offrez-leur de la nourriture ou des boissons ; ou encore des vêtements et des couvertures. Si vous souhaitez aller à leur rencontre, renseignez-vous auprès des autorités sur les refuges prévus à leur égard ou sur les actions des associations qui travaillent avec eux. Townships (bidonvilles) : il est impossible pour un non-initié de s’y retrouver. La règle générale est de ne jamais y aller sans un guide ou un habitué des lieux. Si vous êtes véhiculé, évitez de vous arrêter à leurs abords la nuit, même pour une panne. La plupart de ces infos proviennent du Guide du routard
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